Hommage, respect, excellent souvenir d’une rencontre en 2007. Et aussi, pour moi comme pour tous … tristesse … une grande artiste belge est partie rejoindre les étoiles, ce vendredi 4 septembre. Nous laissant à notre belgitude un peu plus orpheline aujourd’hui.
Extrait de l’interview que j’ai réalisée d’Annie Cordy en février 2007 à l’Hôtel Métropole. C’était pour La Tribune de Bruxelles-La Libre Belgique (et en 2e partie à lire sur mon blog pour le Steps magazine) à la veille d’un spectacle qu’elle allait donner au Centre Culturel d’Auderghem « Lily & Lily » de Barillet et Grédy, mis en scène par Gérard Moulevrier (avec Jacques Ciron et Christian Morin).
Entre nous – Annie Cordy
JR : Comment vous voyez-vous ?
AC : Comme je suis. Réaliste
Votre saison préférée ?
L’automne pour ses couleurs.
Le héros de votre enfance ?
Spirou et bien sûr Tintin – Les pieds Niklé aussi.
La qualité que vous préférez chez un homme ?
La franchise.
Le défaut rédhibitoire chez un homme ?
L’avarice.
Qu’aimeriez-vous changer chez vous ?
J’aimerais avoir plus de temps pur m’occuper un peu plus de moi-même. Ca me changerait !
Lisez-vous plus que vous ne regardez la télévision ?
Ni l’un ni l’autre. Je n’ai justement, pas trop le temps.
Qu’est-ce qui vous agace dans la vie ?
Le non-respect des autres. L’impolitesse, la grossièreté que l’on rencontre constamment aujourd’hui un peu partout comme dans la rue par exemple. L’autre jour, à Charleroi, j’ai apostrophé un gars qui crachait dans la rue. Il n’a même pas osé se retourner pour me regarder. Ca m’agace et me révolte à la fois ce manque de respect des autres.
Vous arrive-t-il de prier ?
Non.
Votre principal regret ?
Avoir perdu mon mari.
Quel métier auriez-vous aussi aimé faire ?
Un métier à connotation humaine comme assistante sociale ou esthéticienne. De ces métiers où l’on prend le temps d‘écouter et de bavarder avec les autres. Ces métiers ont quelque chose de très humain qui permet encore de dialoguer, d’aller à la rencontre des autres. Beaucoup de ces professionnels jouent un rôle social, de confident presque mais aussi de psy, sans en avoir l’air et sans que ce soit officialisé.
Une devise ?
La passion fait la force !
Joëlle Rochette
Interview réalisée dans la « Suite Annie Cordy » de l’Hôtel Métropole à Bruxelles. Chambre « pied à terre » de l’artiste qui, quand elle venait à Bruxelles, descendait toujours au célèbre Métropole de la Place De Brouckère. Hôtel fermé, depuis avril 2020.