Luxueuse destination hautement gastronomique, Le Domaine de Capelongue, le Relais & Château du chef doublement étoilé Edouard Loubet, est l’une des plus belles adresses du sud de la France pour passer les derniers jours de l’année. La seule table gastronomique également à ouvrir ses portes aux épicuriens de passage le soir des prochains réveillons.
Le chef est très connu en France, il a d’ailleurs été désigné Meilleur Chef de l’Année 2011 au GaultMillau et ses deux étoiles décrochées au Guide Michelin sont, à nos yeux et à nos papilles, tout à fait justifiées.
Ainsi, à l’automne dernier, un superbe repas passé à la table d’Edouard Loubet nous aura tout à fait convaincus de conseiller ici cette adresse rare et précieuse. Repas gastronomiques mais aussi logement à la Bastide sont ainsi les plus exquis cadeaux que l’on puisse faire à tout gourmet de son entourage.
Et comme le père Noël arrive à grands pas voici, en bonus pour vous, le reportage exclusif consacré à Edouard Loubet et au Domaine de Capelongue paraissant dans le magazine Gastromania n°55 (décembre 2013-janvier 2014) diffusé actuellement en librairie ou par abonnement (info@gastromania.be).
« Des fêtes épicuriennes au cœur du Lubéron façon Edouard Loubet
A côté de l’authentique petit village de Bonnieux, perché sur les hauteurs du Parc Naturel du Luberon, sommeille un Domaine aussi unique qu’attachant : Le Domaine de Capelongue. En ces hauts lieux de Bonnieux, c’est aussi là que l’on découvre la cuisine très personnelle d’un grand chef français, un de ces cuisiniers amoureux de sa région, de son terroir ; un homme à la créativité débridée et aux honneurs, ces dernières années, multipliés : Edouard Loubet.
Non loin de l’historique Citée des Papes qu’est l’emblématique Avignon, entre Perthuis et Cavaillon et proche de Apt, l’été touche presque à sa fin lorsque nous partons à la découverte de cette maison de grande renommée. La température est clémente et la nature encore abondante. Ici, quelques vendanges tardives dans les vignobles préférés d’Edouard Loubet au Domaine de « La Citadelle » (Ménerbes), au Château Castel (Bonnieux) ; là les dernières tomates arlequin, les premières courges et trônant sur ces trésors la passion d’un chef pour les saisons, ici réellement multipliées. Chez Edouard Loubet celles-ci se comptent au nombre de 6 et se déclinent en autant de cartes révélatrices d’un talent confondant de simplicité. D’humilité aussi est truffé cet homme aux deux macarons, aux cinq toques et au titre de Meilleur Chef de l’Année 2011 au GaultMillau qui d’emblée nous déclare que « jamais, il ne faut se prendre le melon ! On est toujours des aubergistes ». Preuve en visite et en découverte : au Domaine de Capelongue « gite et couvert » vont indiscutablement de pair.
Une cuisine d’homme passionné et de nature sublimée
Le ton est donné, le discours est amorcé et la disponibilité de l’heureux propriétaire des lieux, comme sa façon de penser sont largement engagées. Aussi, une fois le déjeuner passé, c’est lui-même qui nous emmènera en balade-découverte de ses terres généreuses où, sur plusieurs hectares, plantes et aromates, fleurs, racines, légumes et fruits sont cultivés avec attention et passion.
Ici, la nature est généreuse et donne le meilleur d’elle-même à ce chef qui parvient à la sublimer ne travaillant pas moins de 120 sortes d’herbes et d’aromates à l’année ! Pour lui, tout découle du savoir-faire, de l’attention que l’on porte constamment à la nature environnante, à la bonne organisation et à la gestion de son domaine. Alors qu’en cuisine, à son sens, le principal est d’abord le produit, il parle technique et savoir-faire en deuxième ordre d’importance pour évoquer ensuite sa précieuse brigade à laquelle il est très attaché. Celle-ci le lui rend bien et affiche même parmi une dizaine d’hommes et de femmes aussi motivés que compétents, un second, Cyril Lapeyre œuvrant à ses côtés depuis 14 ans. Ainsi, de la cuisine au service tout est irréprochable et rien ne vient entraver le bonheur de se poser et de retrouver ici une quiétude à nulle autre pareille.
La nature, on la retrouve donc magnifiée mais aussi d’une grande simplicité dans l’assiette de celui qui, après avoir grandit en Corse fût l’élève d’un autre amoureux de celle-ci qu’est Marc Veyrat. Un cuisinier qu’il site avec admiration comme cet autre figure de proue de la grande cuisine française : Jacques Chapelle. Et s’il lui était donné de devoir cuisiner pour une autre personnalité, il indique sans hésiter Paul Bocuse mais aussi … Nelson Mandela ! Une fois de plus le ton est donné.
Pour l’heure, n’étant ni Bocuse ni Mandela, nous avons néanmoins été traités comme tels en dégustant d’exquises préparations dont longtemps nous garderons le souvenir. En mises en bouche Kromeski d’agneau et moutarde à la roquette, pizza à la truffe, feuilleté à la viande des Grisons, cornet de légumes et champagne à … la crème de truffe ! Ici aussi d’emblée le ton est donné et l’on enchainera avec de la truffe et des herbes du Luberon dans une entrée composée d’un ragoût d’escargots et mousseux d’herbes, céleri rave et émulsion de truffe blanche râpée ; une tarte fine de faisan et champignons ; des cèpes en croûte avec émulsion au goût de terre, oxalis et gouttes d’humus. La marée du jour arrive ensuite avec un muge (mulet), caviar, fleurs et algues marines. Le plat principal sera composé d’un carré d’agneau au serpolet que l’on aura légèrement fumé et infusé en cocotte de fonte avec gratin de la grand-mère du chef. Les douceurs terminent en beauté avec une crème chocolat, meringue et crème brûlée au jasmin suivies de figues de Provence rôties, glace à la chartreuse, granité à l’absinthe.
Un très beau repas aux mille et une plantes, herbes, aromates et autant de saveurs qui entreront assurément dans notre mémoire pour nous laisser l’un des plus délicieux souvenirs de table de l’année.
Fêtes épicuriennes et séjour dépaysant
En cerise sur le gâteau de cette fin d’année, il faut encore savoir qu’au Domaine de Capelongue, classé Relais & Châteaux mais aussi Grande Table du Monde, le restaurant « Les Claparèdes » sera la seule table étoilée de la région à être ouverte pour les fêtes. Une aubaine pour venir déguster le « gros souper du réveillon avec ses sept plats maigres et ses treize desserts au déjeuner du lendemain », tradition du Noël provençal, hospitalité et générosité d’Edouard Loubet obligent ! La fête au Domaine de Capelongue se poursuivra au champagne pour un somptueux menu de la Saint-Sylvestre et le repos sera assuré dans les belles chambres de la Bastide de Capelongue ou dans la Ferme transformée en appartements d’hôtes de prestige.
Décembre et janvier dédiés à la truffe
Enfin, dès janvier on aura plaisir à venir expressément dans la région, berceau de la truffe pour découvrir comment Edouard Loubet met sa passion de celle-ci à l’honneur d’une cuisine plus saisonnière encore. Aux marchés de Carpentras 5fondé en 1155 !) et de Richerenches (le plus gros marché de truffe de France) où il est membre de la Confrérie du Diamant Noir et de la Gastronomie, Edouard Loubet va chercher cette denrée précieuse quand il ne la piste pas lui-même avec ses chiens au pied de chênes verts du plateau des Claparèdes.
Et déjà l’on rêve de ce Festival de la truffe (20 décembre au 15 janvier) annonçant kir à la truffe, jus de maïs et pop corn truffé au poivre, pizza aux truffes, diamant noir en croûte et autres préparations hautement gastronomiques et très originales issues de l’imagination débordante du chef maison.
Et puis et enfin, jamais aucun amateur ne quittera la région sans se rendre, outre aux marchés, à la fête de la truffe à la tour d’Aigues ou encore au Musée de la truffe et du vin à Ménerbes.
Comme quoi, passer Noël, la Saint-Sylvestre et tout le début de l’an neuf en Provence et plus particulièrement dans cette riche région gourmande revient sans doute à s’offrir le plus délicieux des séjours en … « Epicurie » !
Domaine de Capelongue – Restaurant « Les Claparèdes »
Chemin des Cabanes – 84480 Bonnieux T 00 33 4 90 75 89 78 – www.capelongue.com