VOUS LISEZ
Philippe Meyers, décroche sa première étoile au Michelin

Philippe Meyers, décroche sa première étoile au Michelin

Maître Cuisinier émérite, aussi sympathique que talentueux et empathique envers ses confrères, Philippe Meyers vient de décrocher sa première étoile au Guide Michelin Belux 2015. Une légitime reconnaissance qui se devait de briller sur sa très jolie enseigne du Brabant wallon.

Extrait de son portrait sur le site des Maîtres Cuisiniers : www.mastercooks.be :

« Quel a été votre parcours avant d’ouvrir les portes de votre propre maison en 2004 ?

J’ai travaillé en apprentissage d’abord chez celui qui m’a tout appris de la grande cuisine, des grands classiques et de la rigueur nécessaire du métier, chez Erik D’Hoogh à Maline, un cuisinier étoilé depuis 30 ans et qui l’est encore aujourd’hui. Je lui suis toujours  très reconnaissant et je suis heureux de n’avoir jamais perdu le contact avec lui. Ensuite j’ai aussi travaillé chez d’autres grands chefs, tels Claude Dupont et Eddy Van Maele où j’ai rencontré mon épouse. j’ai aussi fait un stage qui m’a fortement marqué chez Jean-François Piège en France.

Quelles sont vos sources d’inspiration ?

J’ai pas mal d’amis dans le métier avec lesquels je parle beaucoup et souvent. On se lance des idées, on échange, on dialogue autour de la cuisine, des produits, d’autres tables. je vais beaucoup, voire même un peu partout en Belgique, voir ce que font les collègues. Moins en France faute de temps. Ainsi dernièrement, j’ai très bien mangé au Senza Nome avec Lionel (ndlr : Lionel Rigolet) et j’ai aussi beaucoup apprécié le Slagmolen à Opglabbeek en Flandre. La cuisine y est classique mais a une très bonne maîtrise et j’ai encore beaucoup aimé le Dôme à Anvers.

Quels sont vos produits préférés  et qu’a de particulier votre cuisine ?

Voir aussi

Ma cuisine est classique mais j’essaye de la rendre la plus actuelle possible.  En particularité je travaille toujours l’association terre et mer. Je propose ce mariage à toutes mes cartes systématiquement. Par exemple, j’associe au bar un lard de Colonnata ; aux Saint Jacques un lomo ibérico ou encore au bœuf de l’anguille fumée.

Quant au produit, c’est le homard que je préfère cuisiner et j’ai d’ailleurs un vivier dans mon restaurant. Viennent ensuite tous les poissons. »

 

Le Blog Gastronomique de Joëlle Rochette - l'art de vivre en "Epicurie"

© 2020 JOELLE ROCHETTE - TOUS DROITS RESERVES.
 
 
 
 
 
 
Défiler vers le haut