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Christophe Hardiquest, retrouvailles prochaines … en Provence et à Bruxelles !

Christophe Hardiquest, retrouvailles prochaines … en Provence et à Bruxelles !

Après avoir fermé BonBon** fin juin dernier, le chef bruxellois aux deux étoiles Michelin a choisi le cœur de l’été pour communiquer ses nouveaux projets.

D’ores et déjà dès le début août, il s’installera dans le sud de la France. C’est à Châteauneuf-du-Pape qu’il reprendra le fourneau de La Mère Germaine. Restaurant lui aussi doté de deux étoiles en son temps et bien avant son rachat en 2019 par les propriétaires actuels.

Parallèlement, Christophe réouvrira son restaurant BonBon, toujours sur la chaussée de Tervueren (Woluwé-Saint-Pierre) en novembre prochain. Sous un autre nom et dans une nouvelle formule qu’il qualifie de « plus petit, plus connecté » avec 22 couverts seulement.

A Bruxelles un resto plus exclusif

De ses propres dires, Christophe Hardiquest, conservera sa localisation sur l’Avenue de Tervueren à Bruxelles (Woluwé-St-Pierre) tout en veillant à proposer une table d’un nouveau concept, articulé autour du vin et sous un autre nom. Et qui dit nouveau concept, dit aussi nouvelle déco et donc pas mal de travaux à venir. Ce qui amènera le chef doublement étoilé à ouvrir ses portes bruxelloises à la mi-novembre et ce tous les soirs et le vendredi midi seulement.

En Provence, un resto de « mère lyonnaise » et ancienne cuisinière de l’Elysée

Quant à son installation à Châteauneuf-du-Pape, appellation Côtes du Rhône prestigieuse de l’un des plus notoires village du Vaucluse, elle ne se fera pas n’importe où. De fait, l’enseigne « La Mère Germaine » qui accueillera désormais le chef Hardiquest, n’est autre que celle de Germaine Vion. Une célèbre cuisinière du Président de la République à l’Elysée (avant 1922, date d’achat du bâtiment de l’Hôtel Bellevue qui allait devenir La Mère Germaine), comptant parmi les tout aussi notoires « mères lyonnaises ». Un beau cadeau que l’arrivée de Christophe Hardiquest pour fêter les cent ans de l’enseigne créée par Germaine Vion en 1922. Laquelle enseigne allait être rachetée en 2019 par les propriétaires actuels, clients réguliers de Bon Bon, Arnaud et Isabelle Strasser. Ceci expliquant cela !

Des propriétaires vignerons belgo-français

« Le projet enthousiasme Christophe Hardiquest, qui y voit l’opportunité de découvrir un terroir tellement riche, d’imaginer de nouvelles recettes, de proposer de nouveaux menus, de se réinventer. Il accepte sans hésiter d’écrire la suite de l’histoire de La Mère Germaine »… Celui qui a enchanté l’âme profonde de la Belgique fait le pari de devenir le plus provençal de tous les Belges », explique les propriétaires des lieux par voie de communiqué de presse à l’Agence Belga.

Au menu de La Mère Germaine façon Hardiquest

Et si vous passez dans le sud, à dater du 3 août prochain, aucun doute quant à la cuisine du nouveau chef de La Mère Germaine : y seront désormais proposés des menus centrés sur les légumes, provenant de producteurs locaux, mais intégrant des « protéines intelligentes », comme aime les appeler Christophe Hardiquest.

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« Des produits, ajoute Christophe, qui font la part belle au bon sens paysan, durables, et qu’on ne travaille pas forcément souvent ». Pas de touche belge prévue toutefois dans les mets qu’il créera pour l’institution française. « Je veux séparer les identités entre mes deux projets. »

Et de conclure en ces termes : « Je serai physiquement présent à Châteauneuf pour toute la saison. C’est un partenariat que je vois sur le long terme. On est parti pour quelques années. Mais je partagerai en effet désormais mon temps entre la Belgique et la France ».

 

 

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