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En 2025, la prestigieuse maison Pierre Marcolini fête ses 30 ans

En 2025, la prestigieuse maison Pierre Marcolini fête ses 30 ans

Impossible de ne pas connaître le nom de Pierre Marcolini. Impossible de ne pas offrir l’un ou l’autre merveilleux coffret de chocolat spécial fêtes ! Plus belles que jamais les douceurs de Marcolini se déclinent en mille et une version digne des mille et une nuits ! De quoi, placer quelques-unes de ces douceurs épicuriennes sous le sapin et s’en régaler d’ici quelques jours. Pourvu que celui ou celle qui recevra ce cadeau désire le partager !!

Pour l’heure, et dans le cadre de ces trois décennies, nous avons été visiter, en avant-première, le nouvel atelier de Haren, avons dégusté quelques délices de saison et, surtout, en avons profité pour interviewer le célèbre pâtissier-chocolatier.

Voici quelques extraits de cette rencontre qui paraîtra en intégrale dans le magazine « Pain & Pâtisserie » de janvier prochain.

 

Des valeurs inaltérables pour clé de voûte du succès

Aujourd’hui, Pierre Marcolini a su garder ces valeurs qu’on lui connaissait déjà depuis nos premières interviews remontant à la fin des années 90.

Ainsi, quand on lui demande ce qui compte dans la gestion de son entreprise devenue internationale bien que toujours basée en Belgique, il n’a pas une seconde d’hésitation pour répondre : Je tiens à grandir en gardant une culture d’entreprise artisanale. Il est très important, pour les employés, de tenir compte du point de vue social. Il faut notamment veiller à ce que chacun ait une vraie qualité de vie. C’est une des raisons pour laquelle je n’ai pas déménagé l’entreprise plus loin en Belgique ou même à l’étranger avec l’arrivée de nouveaux investisseurs asiatiques. Il nous faut rester à proximité de Bruxelles, à Haren, tant pour le personnel qui est ainsi proche de chez lui que pour préserver cet encrage bruxellois qui fait notre identité. D’ailleurs, grâce à notre croissance en Asie, nous pouvons continuer à engager du personnel et à être pourvoyeur d’emploi en région bruxelloise.

Un pâtissier-chocolatier devenu entrepreneur

Une centaine d’employés en Belgique, plus de 300 à travers le monde. Une volonté dure comme fer de poursuivre son travail en partageant une qualité de vie essentielle, Pierre Marcolini est aujourd’hui un entrepreneur avéré. Mais qu’en est-il de sa vision de l’entreprenariat ?

Si je devais donner un conseil, dit-il, ce serait celui de s’accrocher, de traverser les épreuves – car moi aussi j’en ai connu – sans jamais abandonner. C’est une véritable aventure entrepreneuriale qui est la mienne. Au départ, j’avais pour ambition de faire un chocolat différent, avec une identité, un caractère propre. Pas d’être sacré ceci ou cela mais plutôt d’amener toute une équipe dans un projet définit qui allait grandir et où l’on pouvait s’épanouir. Aujourd’hui, mon plus beau cadeau est la reconnaissance des clients. Je veux continuer à les surprendre, à leur proposer des chocolats éthiques qui ont de la saveur et du goût, du respect pour tous et pour tous les produits que nous travaillons.

Des projets et des conseils

Après trente ans de fonctionnement, répond Pierre Marcolini, j’aimerais – peut-être d’ici quelques années – créer une école à Bruxelles. Elle serait dédiée à la transmission et serait un véritable atout pour la Capitale de l’Europe qu’est Bruxelles.

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A très court terme, j’ai le projet d’une nouvelle collaboration artistique pour la Saint Valentin. Et il y aura également la troisième édition du concours télévisé « L’Etoile du chocolat belge » que j’apprécie beaucoup et auquel je serai à nouveau très heureux de participer cette année. Je vous reparlerai volontiers d’autres projets qui suivront !

En matière de conseil, je ne répèterai jamais assez qu’il faut conseiller aux jeunes de voyager. Voyager le plus possible, découvrir et apprendre, rencontrer des gens. Et cela est, à mon sens, essentiel pour chacun de nous mais aussi pour tout qui souhaite s’installer à son propre compte. Et puis si les voyages sont formateurs, les rencontres humaines sont si riches qu’elles sont devenues, pour moi, un élément indispensable à ma vie comme à mon métier.

 

Texte : Joëlle Rochette

Photos : © D.R – Pierre Marcolini

 

Le Blog Gastronomique de Joëlle Rochette - l'art de vivre en "Epicurie"

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