Menu de janvier signé Frédéric Salpetier pour ce blog :
Mise en bouche : capuccino de lentilles, ravioli de poireaux et truffe, salpicon de foie gras
Entrée : carpaccio de langoustines, sorbet d’huîtres, crème de chou-fleur au caviar belge
Plat : Parmentier de sole, moules Bouchot, Parmentier de pomme de terre et de fenouil
Dessert : pain perdu au chutney de mangue, brunoise de pommes et glace aux spéculoos
Portrait de Frédéric Salpetier
Formé à l’Ecole Hôtelière de Libramont (alors dirigée par son paternel), c’est à l’Affenage à Erezée, au début des années 2000, que Frédéric Salpetier allait sortir de l’anonymat des chefs ardennais encore assez classiques à l’époque. C’est son copain d’école hôtelière, Lionel R.( n’étant autre que mon frangin – vous voilà bien renseigné sur ces « histoires de famille » !), qui me le fit rencontrer dans ce beau restaurant déjà paré, en 2002, d’une table et d’une décoration singulièrement contemporaines pour le sud du pays.
En 2004 Frédéric quittait l’Affenage pour gagner Liège et son Héliport qui, à son tour, allait être paré de tonalités du moment tant côté cuisine que côté aménagement des lieux. Des lieux respectueux du passé faisant la part belle à une atmosphère marine mettant en exergue des boiseries marrons pour le plafond, le sol ou le grand bar ; de larges baies vitrées donnant sur la Meuse, un mobilier sobrement actualisé, des tables parfaitement nappées et un accueil chaleureux comme les liégeois en détiennent depuis toujours le secret.
Aujourd’hui, la piste d’atterrissage des hélicoptères jouxtant la grande terrasse du restaurant est toujours en activité et il n’est pas rare que certains clients viennent expressément de Flandre pour venir déjeuner chez le seul chef étoilé de la Cité ardente (depuis 2006) et déjà noté « Grand de demain » au GaultMillau 2005.
Côté projets, Frédéric, après s’être assuré un fameux relooking personnel (il a perdu 15 kg, fait du sport et semble au mieux de sa forme) prépare un fameux lifting pour son restaurant qui, en septembre prochain, devrait être doté d’une façade rafraîchie, d’une belle vinothèque vitrée, et d’une nouvelle décoration intérieure.
Avant cela, un service de navette assuré par la maison, devrait faire la nique à tous les contrôles routiers empêchant les fins gourmets et fidèles de l’Héliport d’associer bons vins et beaux repas gastronomiques. Une façon de permettre à ces mêmes fidèles ou aux nouveaux venus de découvrir les sélections de vins proposées en adéquation avec les menus (Menu du Marché : 57€ – sélection vins en sus : 28 € & Menu Dégustation : 72 € – sélection vins en sus : 38 €) et lunch (39 € – entrée, plat, dessert) proposés depuis octobre dernier.
Voici donc, en quelques années, un chef ayant pu acquérir les plus belles lettres de noblesses épicuriennes de la région pour l’une des plus attachantes enseignes de la Cité ardente.
Attachante, plus qu’espéré, car déjà en mars 2010, Frédéric m’offrait sa recette, toute personnelle, de salade liégeoise pour Le Guide Gourmand de Liège paru à la Renaissance du Livre.
Je ne peux ici encore, que le remercier de sa confiance doublée de cette fidélité à toute épreuve que les amateurs de belles enseignes – vous peut-être aussi, lecteurs fidèles – lui rendent à merveille tout au long de l’année en son bel Héliport.