C’est une première et la célèbre griffe américaine a fait fort en s’installant sur la Grand-Place de Bruxelles cet été. Aussi, trois semaines après son ouverture le premier Hard Rock Café de Bruxelles et même de Belgique, affiche complet à tous les services. Notoriété oblige, situation exige, le passage ici devait d’emblée se montrer incontournable. Tant pour les touristes amateurs de cette cuisine digne de Gargantua que pour le bruxellois amoureux du pays de l’Oncle Sam, de sa musique et de sa « bonne b… » mais aussi soucieux de retrouver les « saveurs » (pour ne pas dire les quantités) de ses voyages aux States.
N’empêche que l’on aime ou pas la cuisine de fast food, ici dans une ambiance (musicale aussi nostalgique pour certains qu’assourdissante pour d’autres) toujours aussi digne des « soixantehuitards » (tard, tard), les hamburgers sont des plus recommandables, même les végétariens (en photo ci-dessous) dont l’aspect ressemble à de la viande, les fajitas (en photos ci-dessous) le sont tout autant et les salades donnent également le change. La salade César (en photo ci-dessous) se rapproche plutôt bien de la recette initiale créée en 1948 et le serveur précise que la sauce est à base d’anchois au cas où le client n’apprécierait pas le goût de poisson. Par contre, le poulet est en supplément. Dommage même si la quantité est suffisante pour se passer ensuite de dessert ou avant d’entrée voire même des tapas tex mex (oignons rings, tacos, …) et les prix sont des plus correctes.
Bref, inutile d’envisager ici une réservation – on vous conseillera (par téléphone) de venir 1 h ou 1 h1/2 à l’avance (le samedi soir en tous cas), de vous inscrire et ensuite, de faire le pied de grue devant l’établissement ou de revenir plus tard. A ce stade, mon conseil du jour : lorgner une table (haute) sur la terrasse du restaurant voisin (Chez Patrick) et prenez-y une bonne bière pour patienter (voire deux ou trois !). Ou encore entrer dans le Hard rock Café où il vous est loisible de faire le siège de la boutique du rez-de-chaussée pour finir par acheter un T-shirt (coûteux – +/- 27 €) ou un souvenir quelconque (tout aussi cher mais labélisé HRC) en écoutant de la bonne musique et en observant une faune hétéroclite grimper aux étages en mezzanine pour enfin s’attabler et s’empiffrer de quantité de choses non avouables à tous fins gourmets qui se respecte ! Mais ne dit-on pas : faute avouée est à moitié pardonnée ?!