En 2017 plus que jamais, nombreuses sont les occasions de parler ou de reparler de la Villa Lorraine. L’invitation faite ici à son chef actuel n’est pas étrangère au succès croissant que connaît cette emblématique enseigne bruxelloise et ne pourrait mieux tomber. Une maison qui peu à peu, sous la houlette de Serge Litvine, retrouve ses lettres de noblesse et qui, plus que jamais avec Gary Kirchens au piano, mérite le détour.
Un détour que l’on fera tantôt pour la cuisine délicieuse de ce jeune chef de 29 ans, rôdé à quelques enseignes prestigieuses françaises (voir son portrait dans la rubrique « Chef du mois de février »), tantôt pour l’arrivée de produits d’exception à la carte, tel le véritable Bœuf de Kobe ou tantôt encore, pour l’arrivée en cave de somptueux vins de propriété comme ce fût le cas, il y a quelques semaines, des vins du Domaine de Courteillac que Simon Pirard (distributeur), Dominique Méneret et Stéphane Derenoncourt, respectivement propriétaire et œnologue du Domaine, nous ont fait découvrir lors d’un déjeuner organisé dans un salon privé de la Villa.
A cela , il faut ajouter le voisinage bienveillant de notre célèbre Yves Mattagne (Sea Grill) désormais associé à Serge Litvine ; divers menus thématiques et saisonniers comme le Menu de St Valentin (tant côté « gastro » que côté Brasserie), une splendide terrasse pour l’été et toujours les enseignes « Traiteur Villa Lorraine» à Bruxelles et à Walerloo, le tout pour un rappel légitime des mille et un atouts jubilatoires qu’offre aujourd’hui La Villa Lorraine.
Succession de chefs en cuisine
Ainsi, dès le rachat des lieux par Serge Litvine, c’est au Maître Cuisinier Alain Bianchin qu’avait été confié le challenge de décrocher à nouveau une étoile au Guide MICHELIN. Challenge très vite réussi par celui qui sortait du Chalet de la Forêt voisin et qui un peu plus tard, une fois mission ici accomplie et frictions internes dépassées, allait avoir l’énergie et le bon sens d’ouvrir sa propre enseigne à Overijse (Restaurant Alain Bianchin). Enseigne très vite étoilée elle aussi, c’est dire le talent de ce chef à qui l’on doit la redynamisation de la cuisine de cette maison belge emblématique qui, par le passé, avait été la première triplement étoilée hors France.
Ensuite vint le tour du jeune Maxime Colin de faire ses preuves et de maintenir l’astre tant convoité. A nouveau, l’objectif fût atteint et quelques temps plus tard, fort de cette expérience, Maxime s’en alla relancer le restaurant de son frère Gaëtan, d’Oude Pastories en périphérie flamande bruxelloise, qu’il transforma en restaurant gastronomique.
Autant de chef passé par la Villa Lorraine, avant l’arrivée de Gary Kirchens, et qui, chacun à leur façon, auront brillamment contribué à redorer l’enseigne si chère à tous les gourmets de la Capitale.
Produits nobles et nouveaux arrivages, le Bœuf de Kobe en tête
Si la maison était déjà connue pour proposer des produits d’excellence, dont une très belle sélection de caviar (Baeri, Dauricus, Schrenki) ce n’est qu’en octobre dernier que le Bœuf de Kobe a fait son apparition à la carte. Une arrivée doublée du fait que l’enseigne figure désormais parmi les quelques rares restaurants, (voire le seul en Belgique si ce n’est celui de Rob) à proposer du véritable Bœuf de Kobe, chose qui valut à Gary Kirchens de recevoir le Trophée officiel de cuisinier du bœuf de Kobe.
Menus thématiques pour occasion de rêve
Dans quelques jours, occasion festive oblige, Valentin sera lui aussi honoré à la Villa Lorraine. Comme à chaque pareille occasion, les deux tables de la Villa Lorraine – tant côté gastronomique que côté brasserie – se mettra au diapason de la fête des amoureux pour leur proposer un joli menu de Saint Valentin ce 14 février 2017 avec, au programme :
à la Brasserie de La Villa Lorraine (155 €) :
Coupe de champagne (Cuvée Brasserie); Foie gras mi-cuit, Gelée de Sauternes, coing confit; Chair de tourteau, Gelée de crustacés, fenouil, caviar Baeri; Noix de St Jacques poêées, Beurre blanc aux agrumes, chicons caramélisés; Coucou de Malines, Déclinaison autour du salsifi, pak choï, truffe noire; Dessert : « Le délice des amoureux ».
Au restaurant gastronomique de La Villa Lorraine (265 €) : Coupe de champagne Billecart Salmon, Cuvée Spéciale Villa Lorraine; Mises en bouche, 50 gr de caviar Schrenii à partager, avec blinis; Carpaccio de St Jacques, Betteraves et grenades en salade, truffe noire; Homard bleu, Flambé au « Noilly Prat », agnoletti de homard aux algues, Fenouil rôti et kumquat confit; Foie gras de canard de la Maison Castaing, Poêlé, chutney de poire à la camomille, gastrique de citron vert; Filet de veau en croûte, Topinambours, trompettes de la mort, sauce moutarde fumée; Dessert : « Le délice des amoureux ».
Place aux jeunes gastronomes, bonjour nouvelle génération
Enfin tout au long de l’année, et ce du mardi au samedi midi et le soir des mardis, mercredis et jeudis La Villa Lorraine a pris le parti d’offrir un menu complet aux jeunes gastronomes âgés de 18 à 28 ans. Un trois services – qui avec les amuse-bouche serait plutôt quatre – comprenant : apéritif, mise en bouche, entrée, plat, dessert ainsi qu’une demi bouteille de vin et une demi d’eau, thé ou café tarifé 68 €/personne. Un menu qui, pour avoir déjà été testé par nos jeunes collaborateurs, correspond en tous points à cette heureuse promesse de faire découvrir cette jolie table étoilée à petit budget pour ceux qui seront assurément les clients fidèles de demain.
Une brasserie épicurienne pour tous
Last but not least, la Brasserie de la Villa Lorraine fait sans doute depuis un bon bout de temps figure de table à recommander en bien des circonstances. A budget plus accessibles pour tous, on y bénéficie de la même exigence de travail, tant en cuisine qu’en salle ou qu’au niveau des produits. Ceux-ci moins nobles qu’au restaurant gastronomique, donc moins coûteux, sont néanmoins toujours scrupuleusement sélectionnés par Gary Kirchens qui, là aussi, montre son talent pour mettre à la portée de tous cette enseigne figurant parmi les meilleures de la Capitale.
Avec ou sans fête à célébrer, avec beaucoup ou peu de moyen, il y aura donc toujours une bonne raison pour repartir à la découverte de cette grande maison de bouche au piano désormais parfaitement orchestré par le jeune Gary Kirchens.
La Villa Lorraine (et Brasserie) – Avenue du Vivier d’Oie 75 – 1000 Bruxelles – Tél : +32-2 374 31 63 – www.lavillalorraie.be
Reportage photos exclusif : ©Morgane Ball – www.morgane-ball.format.com